
La présentation des doléances
Une campagne met, en effet, en compétition plusieurs listes. Bien animée par les différents candidats, elle assure une meilleure transmission des connaissances susceptibles d’affiner le jugement des électeurs. A l’arrivée, en leur âme et conscience, ils porteront leur choix sur la continuité ou sur le changement.
Outre cette socialisation politique, une période électorale représente aussi une belle occasion pour la libre expression médiatisée des uns et des autres. Elle représente par ailleurs une belle occasion, pour nombre d’associations, de groupes d’intérêts et aussi de simples citoyens d’exposer leurs doléances.
Des enjeux différents à court, moyen et à long termes
Enfin, pour les candidats, une campagne électorale autorise aussi d’envisager de se positionner à moyen terme. Ainsi, même en cas de non-élection, un bon score peut-il permettre d’espérer une place éligible sur la liste des régionales ou de candidater aux départementales. Ou servir de tremplin pour mes municipales 2026 ! Et au minimum de faire bouger les lignes. Une telle séquence permet aux uns et aux d’apprendre, de s’endurcir, de mieux connaitre les acteurs de la cité et ses problématiques particulières.
Elle permet aussi – à tous – , de mieux comprendre et de mémoriser ce qui construit l’identité d’un territoire, municipal et/ou intercommunal : sa morphologie, sa personnalité et celle de ses habitants, son génie propre issu de son histoire et des « faits d’armes » qui construisent et racontent sa légende. Ajouté aux politiques publiques menées, l’ensemble produit (ou pas) une dynamique territoriale. Reste à l’édile sortant réélu ou à son successeur à se servir de ces points d’ancrage pour faire aussi bien, voire mieux, pour son territoire et ses habitants.
Freddy Roy
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